Entrepreneurs en Ontario : gravir des montagnes et construire des ponts

Cette semaine, nous avons eu notre première entrevue spontanée à la radio. Je me dis que chaque pas compte, petit ou grand. Il faut célébrer, c’est le carburant. Comme entrepreneure, j’ai appris : la patience, le sang-froid, l’effort continu, la passion. Et rien n’aurait été possible sans les rencontres. Il est donc temps de rendre hommage.
Mosaïque de nos rencontres
Delphine Petitjean - Rédactrice en chef

On a le choix

Delphine Petitjean
Rédactrice en chef et journaliste

Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.

Raphaël on a le choix

On a le choix

Raphaël Machiels
Directeur Technique et Caméraman - Monteur

Raphaël est diplômé en Techniques Cinématographiques et en Développement Web. En Belgique, il a travaillé pour la télévision nationale, ainsi que pour les télévisions locales en tant que caméraman - monteur. Il a aussi oeuvré sur des captations de concerts et d'évènements sportifs. Au Canada, il a travaillé dans le Web avant de co-fonder On a le choix Média.

Vue sur les montagnes de la remorque aménagée

Des mots qui marquent

Tout au long de cette aventure, voici ce que nos rencontres nous ont appris ou rappeler :

« Il faut savoir se fier à son instinct. Souvent, le premier sentiment qu’on a est le bon. » Quentin a quitté sa Belgique natale pour fonder une entreprise de pâte à tartiner écologiques. Il l’a appelée Allo Simonne, en hommage à sa grand-mère avec qui il partageait les plaisirs de la table.

« Peu importe ce que vous avez vécu, il y a quelque chose de bon à l’intérieur de vous que vous n’avez pas encore découvert. » Christine a été abusée et battue lorsqu’elle était enfant. Elle a dû quitter l’école à 12 ans et elle est retournée aux études pour obtenir ses diplômes à 37 ans.

« Ne postposez rien, faites-le quand vous pensez que c’est le bon moment parce que la vie est trop courte et vous ne savez pas ce qui va se passer. Donc, faites-le, vivez vos rêves ! » Jutta a décidé de partir pour un long voyage avec son mari Frank, après avoir vécu l’isolement de la pandémie.

« Sors, puis fais juste de ton mieux et ça va bien aller. » Geneviève ou Lufisto est une lutteuse professionnelle. Elle s’est taillé une place exceptionnelle dans un milieu traditionnellement masculin.

« Si j’attends les autres pour faire quelque chose, je ne le ferai probablement jamais. » Cathie est une femme forte qui voyage seule depuis 30 ans.

« L’hésitation en art, pour certains, c’est très bien. Le jugement. Est-ce que c’est bien, est -ce que ce n’est pas bien ? J’ai travaillé sans hésitation, en sachant que ça irait, peu importe ce que je ferais. » Isaiah est un artiste intense et sans concession, il s’est barricadé pendant 10 ans pour exercer son art dans un endroit à l’abandon. Mosaïste, Il grimpait sur les murs pour lutter contre la dépression et se créer un monde à sa hauteur.

Récemment, Nous avons écrit à Isaiah et à sa femme Julia pour leur dire à quel point les rencontrer nous avait marqués. Isaiah a 85 ans, il fallait qu’il sache qu’en une heure, il a eu une un impact majeur dans le parcours de « On a le choix ».

« Il faut prendre le temps pour faire ce qui te rend beau. »
Amanda fait partie des Fabuleux Anonymes de Cornwall SDG, résiliente et sensible.

De Montréal à Mazatlán, en passant par Philadelphie, ces rencontres nous ont nourris, portés, guidés…. L’aventure continue, ici, à Cornwall SDG, à la rencontre de cette communauté, multiple, vivante, vibrante.

Dans le contexte de dualité linguistique qui échauffe les esprits au conseil municipal, nous avons le privilège de pouvoir rencontrer la population.

Cette semaine, nous avons bu un café avec Amanda. Elle a dit : « Vous pouvez parler en français, même si je vous réponds en anglais, je vous comprends. »

Le jour suivant, nous sommes allés nous asseoir sur le perron d’Irene. Irene a 86 ans, elle est issue d’une famille francophone, mais ne parle que l’anglais depuis des années. Quand nous sommes arrivés ce jour-là, nous avons constaté qu’elle nous faisait la conversation en français, spontanément et sans aucune difficulté.

Nous continuerons à gravir des montagnes et à construire des ponts.

Pour tout ça, j’ai juste envie de dire : MERCI.

Régie mobile autonome Utah

Ne fais pas attention à moi.
Je viens d’une autre planète.
Je vois toujours des horizons où tu dessines des frontières.

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