LES FABULEUX ANONYMES : Bill – DANS TA VILLE : Un goût de Route 66 dans l’Est ontarien

Bill nous a surpris, ou plutôt les personnages qui siègent devant sa porte de garage. Autour de ces mannequins un peu austères, il y a : des plaques d’immatriculation, de vieilles pompes à essence, des panneaux de signalisation, et de nombreux autres vestiges d’une époque dont notre voisin est nostalgique. Un décor digne de la Route 66 qui nous a donné envie d’en savoir plus.
Bill - Collectionneur à Cornwall
Delphine Petitjean - Rédactrice en chef

On a le choix

Delphine Petitjean
IJL-Réseau.Presse-On a le choix

Rédactrice en chef et journaliste

Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.

Raphaël on a le choix

On a le choix

Raphaël Machiels
Directeur Technique et Caméraman - Monteur

Raphaël est diplômé en Techniques Cinématographiques et en Développement Web. En Belgique, il a travaillé pour la télévision nationale, ainsi que pour les télévisions locales en tant que caméraman - monteur. Il a aussi oeuvré sur des captations de concerts et d'évènements sportifs. Au Canada, il a travaillé dans le Web avant de co-fonder On a le choix Média.

Les collections de Bill

Bill est un collectionneur dans l’âme et s’est adonné à sa passion dès son plus jeune âge.

« J’ai travaillé dans un garage au début de ma carrière, j’étais mécanicien et j’ai acheté ce que je trouvais intéressant dans l’industrie du gaz et du pétrole. », explique-t-il. Ce passionné a aussi beaucoup voyagé pour une équipe de hockey dont il était entraineur et il ramassait des objets en chemin. « Beaucoup de choses sont des collections de familles et sont dans les cours. Tu y vas, tu demandes et tu as de belles conversations. », mentionne-t-il.

Son souvenir le plus cocasse est lorsqu’il a vu une pompe à essence au milieu d’un champ agricole. Il a parlé au propriétaire qui a été d’accord de lui vendre la pompe, mais qui ne pouvait pas l’aider à la transporter. Bill et sa femme ont donc dû tirer l’objet dans la boue jusqu’à leur camion.

Le frisson de trouver un trésor et le plaisir de rencontrer les gens

Bill apprécie ces rencontres qu’il a faites de l’Est au Sud de l’Ontario, spécialement lors de ventes aux enchères de campagne. Il estime que les gens, partout dans la province, sont très approchables.

Le chineur est guidé par le frisson de trouver un trésor. À Cornwall, il achète pour exposer et faire plaisir aux voisins. « Beaucoup de personnes s’arrêtent, des gens disent que leurs enfants voulaient s’arrêter, les voitures ralentissent tout le temps. » C’est aussi une façon de nouer des contacts, car les habitants reconnaissent la maison de la famille et lorsqu’il se promène dans le quartier, il suffit d’évoquer son installation pour que la conversation s’engage.

L’Histoire qui nous construit

Bill se voit comme quelqu’un qui prend soin des choses. « l’Histoire c’est d’où on vient. », précise-t-il. Il regrette que les pompes à essence soient devenues impersonnelles et il se souvient du temps des pompistes qui lavaient les parebrises et prenaient la pression des pneus. « J’ai été élevé comme ça et ça me manque, je veux montrer aux gens que c’était comme ça il y a des années. Je suis excentrique, mais ça donne de la joie dans le monde. Il y a beaucoup de bonnes choses dans le passé qui nous ont amenés ici, il ne faut pas oublier. », ajoute-t-il.

Le collectionneur est nostalgique du temps où on allait au magasin et où on parlait davantage, spécialement dans les stations-service. Bill préfère frapper à la porte et discuter avec le propriétaire quand il vient prendre un objet laissé dehors pour le ramassage. « Mon plus gros défi était de passer au-dessus de la peur du jugement. » Même s’il avoue devoir se limiter et ne pas amasser tout ce qui lui fait envie, Bill conclut :

J’ai suivi mon rêve et mon voyage continue.

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