On a le choix
Delphine Petitjean
IJL-Réseau.Presse-On a le choix
Rédactrice en chef et journaliste
Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.
On a le choix
Raphaël Machiels
Directeur Technique et Caméraman - Monteur
Raphaël est diplômé en Techniques Cinématographiques et en Développement Web. En Belgique, il a travaillé pour la télévision nationale, ainsi que pour les télévisions locales en tant que caméraman - monteur. Il a aussi oeuvré sur des captations de concerts et d'évènements sportifs. Au Canada, il a travaillé dans le Web avant de co-fonder On a le choix Média.
Théâtre local en français
Lors de la soirée anniversaire, Claude Villemaire, co-fondateur de L’Amalgame, a évoqué l’histoire de la troupe.
« Les gens qui nous suivent depuis le début sont un peu comme nous, ils sont vieillissants. Étant donné qu’ils n’avaient pas l’habitude d’aller à une pièce de théâtre, il y en a quelques-uns qui vont à Montréal, à Ottawa ou à Kingston et pour la plupart, ils voient les pièces en anglais ici. On voulait qu’il y ait du théâtre en français ici puis comme de raison, si on veut qu’il y en ait, il faut que quelqu’un en fasse. », a-t-il expliqué.
Représenter la vie des Franco-Ontariens
Murielle Bourdeau et Anne-Marie Paquette avaient aussi répondu présentes pour la célébration du 8 novembre dernier. Elles sont toutes les deux comédiennes dans la troupe de théâtre de L’Amalgame.
« Ça représente la vie des Franco-Ontariens, en tant que francophones, on s’unit et même les francophiles aussi apprennent à nous connaitre. », a souligné Murielle Boudreau.
« Le public apprécie parce qu’ils vont se reconnaitre dans certains personnages ou certaines situations. Qu’on soit spectateur, comédien ou metteur en scène, le but est de s’amuser puis on le fait en français et c’est un plus. », a-t-elle conclu.
« C’est toujours un plaisir renouvelé quand on présente une pièce. », a ajouté Anne-Marie Paquette.
Avoir un groupe pour s’exprimer
Michelle Chauvin Bourdon, quant à elle, s’est beaucoup investie dans le groupe de lecture et d’écriture ainsi que dans la chorale de L’Amalgame.
« C’est un grand travail d’équipe, ça fait déjà plusieurs années. Je suis directrice musicale, alors j’ai fait le choix des chansons qui allaient avec les textes. », a-t-elle expliqué.
Interrogée quant au rôle que l’Amalgame joue sur la vitalité du français dans la région, elle a précisé que les activités proposées touchaient à tous les aspects de la création en français. « Je pense que pour les francophones, c’est très important d’avoir un endroit ou un groupe qui nous permet de nous exprimer. », a-t-elle insisté.
Manque de couverture médiatique francophone
En septembre dernier, lors du Festival culturel de Cornwall, le président de L’Amalgame, Mario Gagnon, mentionnait la nécessité de participer à des évènements pour donner de la visibilité aux activités de la troupe.
« Il y a un groupe culturel francophone à Cornwall et c’est bien difficile de se faire connaitre. Puis vous savez, on n’a pas de journaux locaux francophones, donc souvent, on met des publicités en anglais, puisque les francophones sont souvent bilingues. Il faut aller voir des journalistes anglophones. », avait expliqué le président.
Je suis bien content de voir qu’on a vous, francophones, qui faites une entrevue avec nous. C’est vraiment encourageant
