
On a le choix
Delphine Petitjean
IJL-Réseau.Presse-On a le choix
Rédactrice en chef et journaliste
Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.

L’histoire
« C’est une très belle pièce de Jérôme Dubois. C’est l’histoire de trois sœurs octogénaires qui habitent ensemble dans une vieille maison modeste et elles vivent une vie assez tranquille, mouvementée à leur façon, où elles ont pris des habitudes de vie pas nécessairement saines, mais qui leur plaisent beaucoup. Tout va basculer lorsqu’elles apprennent que les propriétaires de la maison veulent à tout prix vendre. On les menace d’être obligées de partir et elles vont tout faire pour décourager les acheteurs potentiels. », explique Pauline Laneville, la metteuse en scène.
Une adaptation aux accents d’ici
L’auteur français de la pièce a permis à la troupe d’adapter le texte afin d’y inclure des expressions typiquement franco-ontariennes. « J’ai fait l’adaptation avec deux de mes collègues de théâtre, Robert Poirier et Nancye Labrecque. Ça nous plait, c’est vraiment quelque chose d’amusant d’adapter une pièce. Être metteuse en scène dans une troupe communautaire, c’est tellement agréable. On s’entoure de gens qui aiment le théâtre, c’est sûr, parce que quand on fait ça gratuitement, c’est une passion pour tout le monde. », souligne Pauline Laneville.Vivre sa francophonie
« Je suis née dans une famille très francophone, une quatrième génération de franco-ontariens qui ont gardé leur langue parce que c’est important pour eux et on a toujours été baignés dans un environnement culturel francophone, même si c’était québécois parce qu’au niveau de l’Ontario français, il n’y avait pas grand-chose qui se faisait dans les années 60-70. On empruntait soit des États-Unis ou du Québec et puis maintenant, on a de plus en plus de choses qui nous représentent ici, en Ontario et on est chanceux parce qu’on a accès à tellement beaucoup de produits médiatiques de France, du Québec et d’autres régions dans le monde. », se réjouit la metteuse en scène. « L’assistante à la mise en scène nous a aussi créé une belle liste de musiques d’une époque qu’on connait peut-être peu ou moins, mais qui vont être vivantes ce soir-là, comme des chansons de Piaf. »Des collaborations fructueuses
La troupe est toujours ouverte à accueillir des acteurs et espère que le nouveau visage de la francophonie multiculturelle de Cornwall apportera d’autres perspectives.C’est vraiment bien de continuer à apprendre et à s’exposer à différentes facettes de la langue
Pauline Laneville
« En tant que francophones, on s’unit et même les francophiles aussi apprennent à nous connaitre. », soulignait la comédienne Murielle Boudreau, lors des 20 ans de la troupe, en novembre dernier.
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Les répétitions et les représentations ont lieu au Seaway Valley Theatre, théâtre anglophone de la ville. Pauline Laneville apprécie cette collaboration. « On est tellement bien servis ici. Ce serait chez nous, on pourrait garder nos choses d’année en année, alors que là, entreposer nos choses, ce n’est pas toujours facile. Mais Seaway Valley nous accueille à bras ouverts chaque année et on a accès aux locaux, mais aussi aux costumes, accessoires et meubles qu’on n’aurait pas chez nous. »
2 réflexions sur “Mois de la francophonie à Cornwall : rendez-vous au théâtre !”
Tellement beau de voir que le Seaway Valley Theater Company et le théâtre francophone l’Amalgame puissent travailler ensemble. Vous et nous en sommes tous gagnants. Bravo!
Oui, une beau partage des ressources.