
On a le choix
Delphine Petitjean
Rédactrice en chef et journaliste
Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.
Abondance
On estime que le pigeon voyageur était autrefois l’oiseau terrestre le plus important d’Amérique du Nord, comptant entre 3 et 5 milliards d’individus. Pour les Mohawks, son retour au printemps lançait un signal. Il était temps de collecter la sève d’érable lorsque la colonie nichait dans la région.
Extinction progressive
La majeure partie des pigeons voyageurs se rassemblait en immenses groupes. Cela permettait à l’espèce de se prémunir de ses prédateurs. Cependant, au XIX siècle, les humains, dotés d’une technologie plus avancée, sont devenus en vrai danger.
L’oiseau représentait une viande bon marché pour le commerce. C’est pourquoi il a été chassé massivement, surtout après l’arrivée des Européens. La diminution de la population reproductrice et la déforestation ont aussi contribué à la disparition de l’espèce. Le dernier spécimen sauvage a été identifié en 1900. Les autres pigeons ont été mis en captivité et c’est le 1er septembre 1914 que Martha, la dernière de l’espèce est morte au Jardin zoologique de Cincinnati.
L’oiseau est encore honoré aujourd’hui à travers les chants et les danses traditionnels mohawks.
Bonne écoute !