Nouveaux arrivants en Ontario : comprendre le système scolaire

ON A LE CHOIX - Le 10 avril dernier, les écoles publiques de Cornwall, en collaboration avec le centre de services communautaires Vanier d’Ottawa, ont organisé une soirée d’information. Il s’agissait d’outiller les nouveaux arrivants afin de les aider à se familiariser avec le système scolaire ontarien.
Information sur les écoles pour les nouveaux arrivants

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Delphine Petitjean - Rédactrice en chef

On a le choix

Delphine Petitjean
IJL-Réseau.Presse-On a le choix

Rédactrice en chef et journaliste

Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.

Raphaël on a le choix

On a le choix

Raphaël Machiels
Directeur Technique et Caméraman - Monteur

Raphaël est diplômé en Techniques Cinématographiques et en Développement Web. En Belgique, il a travaillé pour la télévision nationale, ainsi que pour les télévisions locales en tant que caméraman - monteur. Il a aussi oeuvré sur des captations de concerts et d'évènements sportifs. Au Canada, il a travaillé dans le Web avant de co-fonder On a le choix Média.

Une initiative de la « Communauté accueillante »

« Comme la ville de Cornwall est maintenant une ville d’accueil pour les nouveaux arrivants, on a accueilli plusieurs nouvelles familles, spécifiquement du Cameroun. On voulait s’assurer que les parents avaient l’information nécessaire pour pouvoir bien appuyer leurs enfants. », a expliqué Martine Quesnel, directrice de l’école Rose des vents.

Une dizaine de participants avaient répondu présents pour la séance d’information. C’est le cas de Jean-Pierre Nzonda, arrivé du Cameroun en février dernier.

Je pense que ça peut nous épargner pas mal de pièges ou de difficultés auxquelles ont peut être confrontés en tant que nouveaux arrivants dans les écoles ou dans la société ontarienne de Cornwall.

« Tout est différent, nous avons beaucoup à apprendre »

Le père de famille avait précédemment participé à une activité sur le thème de la santé mentale, organisée par le centre de services communautaires Vanier. « J’avais trouvé le thème très intéressant parce qu’arriver ici en plein hiver et les difficultés auxquelles on est confrontés quand on n’a pas encore d’emploi, il faut avoir les nerfs assez solides pour ne pas faire une dépression. Donc, à chaque fois qu’ils organisent quelque chose, je n’hésite pas à répondre présent. »

Interrogé sur son expérience du jour, Jean-Pierre Nzonda poursuit : « J’ai appris qu’on devait prioriser ce que l’enfant aime pour les goûters, à faire des goûters plus complets et aussi à accompagner l’école dans l’intégration de nos enfants. Tout est différent ici, nous avons beaucoup à apprendre. »

Un service tout au long de l’année

Amouri Paul Wilondja et Clotilde Yspeu sont tous deux travailleurs d’établissement dans les écoles. Ils assuraient une partie de la présentation ce soir-là.

« C’est utile de bien faire les boites à lunch des enfants pour augmenter l’estime de soi. Un enfant qui n’a pas suffisamment de nourriture peut être frustré et parfois, il développe des comportements en lien avec la colère et la frustration qu’il ressent. Il y a des parents qui mettent juste des muffins, pas de collation santé, pas de diner. Peut-être parce qu’ils ne savent pas. C’est pour ça qu’on pense que c’est important d’attirer l’attention des parents par rapport à ça. », a expliqué Clotilde.

« Nous avons aussi la direction des deux écoles qui ont expliqué aux parents ce qu’est la routine scolaire, c’est très important. Nous avons expliqué notre rôle en tant que travailleurs d’établissement, avec la collaboration du CEPEO (conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario) », a souligné Amouri Paul.

« À la rentrée, on fait l’activité sur la boite à lunch. En janvier, sur l’hiver avec la Croix-Rouge et parfois, on fait en fonction de la demande, si on se rend compte qu’il y a des difficultés dans certains domaines. Et nous faisons aussi des causeries éducatives avec les parents parce qu’il y a d’autres problèmes profonds, comme l’intimidation, la discrimination que les parents n’arrivent pas à gérer. », a conclu Clotilde.

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