Journée contre l’homophobie et la transphobie : est-ce que tu veux vraiment les blesser ? 

Le 17 mai était la Journée mondiale de la lutte contre l’homophobie et la transphobie. Nous voilà ici une semaine plus tard avec l’envie de célébrer un pionnier. Car oui, il en faut pour faire changer les mentalités. Et les artistes sont souvent les meilleurs pour mobiliser les foules sur des sujets de société.
Photo de Deon Black sur Unsplash

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Delphine Petitjean - Rédactrice en chef

On a le choix

Delphine Petitjean
Rédactrice en chef et journaliste

Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.

L’ascension in extremis

Le titre Do you really want to hurt me est sorti en 1982 sur l’album Kissing to be clever du groupe anglais Culture Club, mené par le chanteur Boy George. Le succès n’était pas au rendez-vous et Culture Club était à deux doigts d’abandonner sa carrière musicale.

Coup de théâtre, le groupe a la chance inespérée d’être invité à l’émission Top of the Pops suite au désistement d’un autre artiste. C’est ainsi que Do you really want to hurt me est découvert par le grand public et que, selon Boy George, « La Mer Rouge s’est ouverte et tous les problèmes étaient résolus ».

L’ambiguïté sexuelle du chanteur et son extravagance divisent la Grande-Bretagne conservatrice de Margaret Thatcher, mais cette apparition dans l’émission phare propulse Culture Club et les fait connaitre en Europe, en Amérique du Nord, puis dans le monde entier.

On va tous à l’épicerie

La chanson évoque le point de non-retour dans un couple où les comportements vindicatifs l’emportent sur l’amour.

À se demander à quoi sert justement d’être revanchard, surtout si quelqu’un ne vous a absolument rien fait. Et pourquoi certains sont en colère contre ceux qui n’ont pas les mêmes pratiques qu’eux dans leur chambre à coucher ? J’ai du mal à suivre…

Boy George a déclaré un jour en entrevue que le problème de certains hétéros était qu’ils imaginent toujours les homos en train de passer à l’acte, et ce, alors qu’ils font pourtant plein d’autres choses, comme tondre le gazon et aller à l’épicerie. Simple, mais efficace.

Dès l’adolescence, George Alan O’Dowd, alias Boy George, adhère au mouvement punk très présent en Angleterre. Client des boîtes underground, il est reconnaissable par ses maquillages, ses cheveux et ses costumes, dans la même veine que le grand Bowie. Sa musique marquera les années 80.

Bonne écoute !

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