Festival du miel et pollinisateurs d’Alexandria pour la connexion et l’éducation

ON A LE CHOIX - Alexandria a accueilli son festival annuel du miel et des pollinisateurs. Différents exposants ont proposé leurs produits, mais aussi, fait de la sensibilisation auprès des visiteurs.
Festival du miel et pollinisateur d’Alexandria pour la connexion et l’éducation

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Delphine Petitjean - Rédactrice en chef

On a le choix

Delphine Petitjean
IJL-Réseau.Presse-On a le choix

Rédactrice en chef et journaliste

Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.

Raphaël on a le choix

On a le choix

Raphaël Machiels
Directeur Technique et Caméraman - Monteur

Raphaël est diplômé en Techniques Cinématographiques et en Développement Web. En Belgique, il a travaillé pour la télévision nationale, ainsi que pour les télévisions locales en tant que caméraman - monteur. Il a aussi oeuvré sur des captations de concerts et d'évènements sportifs. Au Canada, il a travaillé dans le Web avant de co-fonder On a le choix Média.

Les abeilles : imprévisibles !

Jessica Thibault est venue de Harrington pour vendre son miel de fleurs sauvages. « C’est une région très forestière, je n’ai pas vraiment de voisin, on est un peu au milieu de nulle part. », explique-t-elle.

« Je voulais acheter un terrain et construire une maison solaire. J’ai planté des pommiers et avec les pommiers, on a besoin de pollinisateurs. Donc viennent les abeilles et tout le côté de jouer avec la météo. Comme cette année, il a fait très sec et les abeilles avaient soif, il y avait donc moins de miel. […] Quand tu penses que tu contrôles les choses, les abeilles t’apprennent vraiment autre chose. Parfois, tu as un super bel été et tu penses que tout va bien aller puis tu te réveilles au printemps et la moitié de tes ruches sont décédées, alors que l’année d’après, elles sont plus ou moins en forme, tu crois que tu vas encore les perdre puis finalement, tout le monde a survécu et tu as du miel, tu ne sais plus quoi en faire. »

Jessica Thibault
Jessica Thibault est venue de Harrington pour vendre son miel de fleurs sauvages.
Raphaël Machiels - On a le choix
Jessica a lu beaucoup de livres et elle peut compter sur l’entraide entre producteurs. « On n’a pas de pesticides proches. Donc, on est dans un milieu super facile à contrôler, pas comme certains apiculteurs qui ont des fermes à proximité. » Certains sont donc obligés de racheter des colonies chaque année. Jessica préconise de ne pas mettre de pesticides dans les platebandes. « Ce n’est pas grave, les fleurs sauvages. Ce n’est pas une mauvaise herbe ! »

Travailler la nature et nourrir les communautés

JD Vanallen était présent également avec son entreprise Edens Refuge, démarrée il y a 11 ans. « La permaculture, c’est essentiellement travailler avec la nature pour résoudre des problèmes humains. Je me concentre sur l’aménagement paysager comestible et les projets de vergers communautaires. Si tu as une haie dans ton jardin, pourquoi ne pas prévoir des noisettes ? »
JD Vanallen était présent également avec son entreprise Edens Refuge
Raphaël Machiels - On a le choix

On peut incorporer une production alimentaire qui ne demande pas beaucoup de maintenance. Et pour les vergers, j’espère arriver au point d’installer assez de projets pour produire un million de livres de nourriture chaque année dans l’Est ontarien, à distribuer gratuitement.

J.D., qui a actuellement un verger à Brockville, vise ainsi à aider les familles à faibles revenus. Autodidacte, il continue à étudier chaque jour. « La nature a tellement à nous enseigner ».

Christine Trudeau et Carol Tisdall - vice- présidente et présidente de la Société de la Nature de Vankleek Hill et district.
Raphaël Machiels - On a le choix

Biodiversité régionale

Christine Trudeau et Carol Tisdall sont respectivement la vice-présidente et la présidente de la Société de la Nature Vankleek Hill et district. Lors du festival, elles sensibilisaient le public sur différents enjeux.

« Au printemps, ne pas nettoyer nos cours parce que les feuilles qui sont à terre sont pleines d’insectes qui ont hiverné. Et à l’automne, ne pas ramasser les feuilles avec un râteau parce que ça tue les insectes. Ils ont passé l’hiver là, c’est comme une couverture et ils sont protégés. Au printemps, on attend au moins une semaine avant de nettoyer, à 10 degrés ou plus, pour leur donner le temps de se réveiller. On essaie de promouvoir aussi de planter des plantes indigènes. Ce sont celles-là qui font que les insectes ont toujours été là pendant des milliers d’années. Elles offrent la biodiversité. Si on plante des arbustes exotiques, les oiseaux n’ont rien pour manger. La mésange à tête noire, juste pour une nichée, ça leur prend 6 000 chenilles pour nourrir leur famille. », explique Christine.

Les papillons monarques

« Il y a trois sortes d’asclépiade qui poussent localement. J’ai planté les trois. », souligne Carol. « On ramasse les gousses mûres. On fait une stratification dans notre frigo pendant 6 semaines. Je les plante dans des petits pots. […] Le secret, c’est d’en planter beaucoup. »

Christine espère ainsi contrer la diminution de la population de monarques. « Quand j’ai relâché les monarques chez moi, j’ai fait venir tous les enfants. J’avais deux buts : c’était la beauté de relâcher un papillon et c’était aussi d’inviter les parents pour l’éducation. Les gazons avec les pesticides, ça tue tout ! Le monarque est tellement sensible à toutes sortes d’odeurs. Les chiens et les chats qui ont un collier antipuce, ça tue, les chenilles, les sent bons, etc. Quand j’ai embarqué là-dedans, je n’ai jamais imaginé qu’il y avait autant de choses qui les affectaient. »

« Accrocher » les jeunes

La Société de la Nature de Vankleek Hill veut aussi rejoindre la jeunesse.

« À l’âge de 8 ans, quand j’allais dans la nature, je pouvais regarder pendant des heures une hirondelle dans son nid. À 8 ans, je me suis dit : « Je vais étudier la faune.  » », explique Carol Tisdall.

On travaille toujours là-dessus, on essaie de connecter avec les écoles dans la région et d’intégrer des projets pour faire participer les enfants. Planter des arbres, tu les invites pour venir avec toi, il faut qu’ils le fassent eux-mêmes.

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