Aux origines de notre média

«  On a le choix  » aime les belles histoires et la musique. Afin d’en révéler un peu plus sur la genèse de notre média, je commencerai donc cet éditorial en chanson, pour le terminer avec l’extrait d’un livre.
Vue au dessus des nuages, Mexique
Delphine Petitjean - Rédactrice en chef

On a le choix

Delphine Petitjean
Rédactrice en chef et journaliste

Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.

Raphaël on a le choix

On a le choix

Raphaël Machiels
Directeur Technique et Caméraman - Monteur

Raphaël est diplômé en Techniques Cinématographiques et en Développement Web. En Belgique, il a travaillé pour la télévision nationale, ainsi que pour les télévisions locales en tant que caméraman - monteur. Il a aussi oeuvré sur des captations de concerts et d'évènements sportifs. Au Canada, il a travaillé dans le Web avant de co-fonder On a le choix Média.

Delphine et Raphaël
Delphine & Raphaël - On a le Choix

On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher
Être né quelque part...
Être né quelque part, pour celui qui est né
C'est toujours un hasard

Notre vie débute au mauvais endroit. Le rond n’a jamais pu rentrer dans le carré. Nous sommes partis.

Notre projet a pris naissance il y a des années. D’abord sous forme d’une idée que nous avions en tête en 2013, à notre arrivée comme résidents permanents dans la ville de Québec. À cette époque, nous songions déjà à réaliser des vidéos d’entreprises. Cependant, nous n’avions jamais été entrepreneurs et nous n’avons pas osé sauter le pas. Nous avons cherché des emplois salariés pour aller plus vite, pensions-nous.

Raphaël avait travaillé pour la télévision en Belgique, il avait œuvré sur des captations sportives et musicales, son expertise en audiovisuel est vaste et je suis journaliste. Au cours de nos premières années au Canada, nous avons dû nous adapter. Les opportunités professionnelles lorsqu’on est un nouvel arrivant ne sont pas toujours ce qu’elles devraient être.

Raphaël a préféré retourner aux études. Il est devenu développeur web. Personnellement, je suis enseignante, et j’ai été chef de projet en Belgique. J’ai immédiatement commencé à travailler comme formatrice en français langue seconde dans un Cégep. Grâce à mes compétences en prospection et en gestion, j’ai construit mon poste et je suis passée à la coordination du programme de francisation en entreprise du Cégep de Sainte-Foy.

J’ai créé mon emploi à plusieurs reprises comme salariée. J’ai aussi toujours travaillé avec des immigrants et curieuse du monde, je possède cette sensibilité pour l’international. Nous avons continué notre vie à Québec mais à un moment, la joueuse en moi s’est ennuyée.

Il faut dire que nous avons dû chacun surmonter de nombreuses difficultés dans nos familles respectives (d’où la chanson plus haut), ce qui a façonné deux personnalités résilientes, joyeuses et combatives. La créativité a été notre meilleure alliée dans les tempêtes et nous la nourrissons chaque jour.

À la suite d’une formation en rédaction SEO, je réfléchissais à écrire sur des sujets alternatifs. Je veux voir l’extraordinaire dans ce monde trop souvent morose. J’ai d’abord pensé à un blog. Raphaël étant devenu développeur Web, je lui ai demandé de me construire un site internet. Il m’a tout de suite proposé de mettre nos compétences en commun pour avoir un projet, un média.

Nous aspirions à créer quelque chose de significatif. Nous nous sommes inscrits à un programme de formation qui nous a aidés à définir les bases d’une entreprise qui soit notre identité et qui donc, nous épanouisse. L’idée principale qui a résulté de ce programme était «  On a toujours le choix  » (de dépasser les limites que certains avaient tenté de nous imposer au fil des années).

Nous voulions rencontrer des personnes inspirantes et intéressantes pour diffuser ce message. Nos premières entrevues pour « On a le choix » ont eu lieu à Québec et ensuite, à Cornwall, lorsque nous sommes arrivés en ville il y a 3 ans.

Voyage avec notre remorque aménagée, Austin - Texas
Décorations Mexique

En même temps, nous avions un rêve : partir pour un long voyage en famille. Raphaël est un bricoleur hors pair et grâce à ses compétences, nous avons pu rénover notre maison en Belgique quasiment seuls, ce qui nous a permis de rassembler les fonds pour venir nous installer au Canada. Il a donc décidé de convertir une remorque fermée, en roulotte totalement autonome pour cette nouvelle aventure. Les travaux ont duré un an.

Une fois la caravane prête, nous avons pris la route avec nos enfants et notre chien pour voyager aux États-Unis et au Mexique pendant cinq mois. Tout au long de ce périple, plus initiatique que touristique, nous avons interviewé des gens fabuleux et avons fait grandir notre projet. Nous n’oublierons jamais notre première rencontre, impromptue, bouleversante et déterminante avec le mosaïste Isaiah Zagar, dans la South Street de Philadelphie. À Julia et Isaïah, mille mercis de nous avoir indiqué la trajectoire du cœur.

Depuis notre retour, nous continuons le développement de ce média local pour couvrir l’actualité de notre ville de choix. Ce média, parti sur le leitmotiv : «  La vie est courte, elle doit être flamboyante !  » est devenu le véhicule d’une information juste et pertinente. Notre sensibilité, notre volonté de comprendre ont été des faiblesses au sein de nos familles. Aujourd’hui, ce sont nos plus grandes forces. Nous rencontrons les gens, nous les voyons, nous les écoutons. Vraiment. Nous sommes le miroir de cette communauté.

Et chaque fois que je pense au chemin parcouru, ça m’évoque cette phrase du livre « Le vieil homme et la mer », d’Hemingway : «  Il est bon d’avoir de la chance, mais je préfère être précis, quand la chance arrive, je suis fin prêt. »

Delphine Petitjean - Rédactrice en chef

On a le choix

Delphine Petitjean
Rédactrice en chef et journaliste

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