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On a le choix
Delphine Petitjean
Rédactrice en chef et journaliste
Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.
Réconfort et liberté
Dans le clip, on voit deux dames âgées qui embarquent pour un voyage en voiture. On retrouve ensuite les deux auteures, en auto également. C’est la représentation de la liberté, à travers le temps.
Je me souviens avoir beaucoup écouté ce titre quand je partais au travail sur l’autoroute encombrée et glissante de Québec en plein hiver. C’est frais, le rythme qui s’accélère, ça donne envie de s’évader et tant les paroles que la mélodie m’aidaient à décompresser et à réduire la fameuse charge mentale que les femmes et les mères ne connaissent que trop bien.
Les sœurs le disent, d’ailleurs : « Ton petit cœur, faut le laisser aller au débrayage. » Les femmes, les mères doivent souffler.
Elles doivent aussi s’affirmer :
Tant pis pour toi, anyway, on t’attend pas… pour inventer…
Les soeurs Boulay
Et pour finir, le cri du cœur : « Et notre folie sera grande et notre mémoire sera longue ! » Les femmes doivent se souvenir de ce par quoi elles sont passées et voir grand, à hauteur de leurs rêves les plus fous.
C’est une interprétation bien personnelle de la chanson puisque qu’évidemment, pour la Journée de la femme, je fais ce que je veux. Et vous, quelle est votre compréhension de ce texte ? Tous les commentaires de nos lectrices et lecteurs sont les bienvenus.
À noter que Les sœurs Boulay ont créé le collectif Femmes en Musique (FEM), regroupant 117 signataires d’une lettre ouverte pour réclamer plus de représentation féminine et moins de discrimination de genre dans leur industrie.
Bonne écoute !