Foire d’échange, de partage et de réparation : inciter aux gestes écoresponsables

ON A LE CHOIX - Le 15 février dernier, au Complexe civique, s’est tenue la première Foire d’échange, de partage et de réparation. Un évènement intergénérationnel organisé par Transition Cornwall+, en partenariat avec les services environnementaux de la Ville.
Foire de l'échange et du partage Cornwall
Delphine Petitjean - Rédactrice en chef

On a le choix

Delphine Petitjean
IJL-Réseau.Presse-On a le choix

Rédactrice en chef et journaliste

Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.

Raphaël on a le choix

On a le choix

Raphaël Machiels
Directeur Technique et Caméraman - Monteur

Raphaël est diplômé en Techniques Cinématographiques et en Développement Web. En Belgique, il a travaillé pour la télévision nationale, ainsi que pour les télévisions locales en tant que caméraman - monteur. Il a aussi oeuvré sur des captations de concerts et d'évènements sportifs. Au Canada, il a travaillé dans le Web avant de co-fonder On a le choix Média.

Mouvement international

Avec Transition Cornwall +, la région prend part au mouvement des villes en transition, fondé en 2005 au Royaume-Uni, et porté par plusieurs communautés à travers le monde. L’initiateur du projet, Rob Hopkins avait pour but de créer des municipalités plus résilientes face aux crises écologiques.

Il s’agit de soutenir les populations face à la hausse des coûts de l’énergie et de la nourriture, aux conditions météorologiques extrêmes et à l’incertitude financière, en travaillant tant au niveau des individus, des groupes que des entreprises et du gouvernement.

Réparer

« Nous avons différents partenaires. Ça inclut la Ville de Cornwall, mais aussi les boutiques de seconde main et des experts volontaires qui vous aident à faire des réparations de couture, électroniques ou autres pour encourager l’éducation. », explique Kat Rendek, coordinatrice de l’évènement.

« Il y a des familles de toutes générations confondues, ça me donne une bonne impression pour la première fois. C’est une journée pour réfléchir à notre impact sur la Terre. Ça nous permet de penser que les objets ne doivent pas forcément être jetés, mais peuvent être réparés. »

Trier

Alors que la Foire se veut un évènement pour inciter les changements individuels, la Ville de Cornwall se joint au mouvement pour appuyer l’organisation de façon plus globale, tant au niveau de la sensibilisation communautaire que de la logistique.

« Nous essayons d’avoir le plus de partenariats possible, avec des objectifs communs, comme le développement durable. Et avec notre programme de recyclage pour les déchets organiques commencé récemment, cet évènement est une bonne opportunité pour éduquer le public. Nous apprécions la participation de chacun. Jusqu’à maintenant, nous avons déjà détourné 150 tonnes de déchets. », souligne Stephen Romano, gestionnaire des services environnementaux de la Ville de Cornwall.

Créer

Yonas Humbert-Droz est un étudiant suisse en échange linguistique dans une école secondaire anglophone de Cornwall. Il a décidé de s’impliquer dans le comité jeunesse d’action pour le climat de la Municipalité durant son séjour. Le groupe d’adolescents âgés de 12 à 18 ans met sur pied différents projets environnementaux.

« L’année dernière, on a créé un jardin à côté du Centre Benson pour que les abeilles viennent et butinent. Il y avait un grand problème à Cornwall par rapport à ça. Et on va avoir un atelier pour le Jour de l’écologie en avril, où on va faire découvrir aux gens le concept de bombes à graines. On va planter des graines d’ici, de toutes sortes. », explique l’étudiant.

« En général, les Canadiens sont moins impliqués »

« Je suis intéressé par le climat et j’avais envie de savoir comment ça se passait ici, au Canada parce qu’en Suisse, on fait des projets, mais c’est bien différent d’ici. », explique Yonas.

En général, j’avoue que les Canadiens et Cornwall sont un peu moins impliqués. Par exemple, le tri en Suisse, on a 5‑6 poubelles

Le jeune homme s’étonne aussi du transport en commun qu’il n’estime pas assez fréquent ni ponctuel. « Ici, on a 6-7 autobus qui passent toutes les 30 minutes ou toutes les heures et je les utilise beaucoup, mais ce n’est pas très efficace. Je trouve qu’ils devraient peut-être ajouter une ou deux lignes de bus. »

En Suisse, la première réglementation sur le tri des déchets a vu le jour avec la Loi sur la protection de l’environnement (LPE) de 1983.

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