On a le choix
Delphine Petitjean
IJL-Réseau.Presse-On a le choix
Rédactrice en chef et journaliste
Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.
On a le choix
Raphaël Machiels
Directeur Technique et Caméraman - Monteur
Raphaël est diplômé en Techniques Cinématographiques et en Développement Web. En Belgique, il a travaillé pour la télévision nationale, ainsi que pour les télévisions locales en tant que caméraman - monteur. Il a aussi oeuvré sur des captations de concerts et d'évènements sportifs. Au Canada, il a travaillé dans le Web avant de co-fonder On a le choix Média.
Lutter contre le racisme systémique
« L’évènement a pris naissance suite à une intervention de la sénatrice Bernadette Clément que j’ai vue à la télévision et qui disait que le racisme existait encore. Je me suis dit : pourquoi ne pas introduire les jeunes dans un mouvement pour le mieux vivre ensemble ? », a témoigné Philippe Dieudonné, le co-initiateur du projet.
Lors de la soirée, un groupe d’étudiants de la région de Cornwall a pu ouvrir un dialogue interculturel avec le public présent.
« Ça va être un dialogue sur le racisme systémique, ça va être un dialogue qui va amener l’importance de cultiver l’amour, la tolérance, le respect de l’autre dans sa différence », a expliqué Philippe Dieudonné qui a trouvé la réponse des jeunes « formidable ».
Avec 15 participants pour commencer à Cornwall, l’organisateur ambitionne de faire de « Jeunes Bâtisseurs du Mieux Vivre Ensemble » un mouvement mondial. « Il y a des jeunes qui amènent des mots, je pourrais dire des slogans, pour lutter contre le racisme. L’évènement n’est pas seulement ça, on va développer l’estime de soi des jeunes. »
Le conseiller municipal Fred Ngoundjo a aussi assisté à l’événement, en tant que représentant de la Ville de Cornwall.
S’il a vanté les atouts de la municipalité, l’élu se veut lucide. « Ici, on donne l’opportunité à des enfants de traiter d’une problématique fondamentale qui est le racisme systémique dans une communauté comme la nôtre. C’est important de mettre le doigt là-dessus, d’en parler et de trouver des solutions. »
L’engagement des conseils scolaires et de la police locale
Jasmine Bernier, directrice adjointe de l’école secondaire publique l’Héritage, a de son côté pris la parole au nom du Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) : « Je pense qu’ensemble, on peut faire en sorte que chaque personne se sente valorisée et soutenue. »
La directrice a exprimé sa confiance envers les jeunes, expliquant qu’ils apportaient une autre perspective que celle des adultes. Elle a ensuite insisté sur l’importance de bien se connaître.
« Se découvrir peut nous permettre d’interagir avec les autres de manière plus authentique et respectueuse. Nous méritons tous les mêmes opportunités de réussir et de nous exprimer. »
Martin Lavigne, Surintendant des affaires et trésorier au Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO) s’est quant à lui ému des objectifs d’inclusion poursuivis par le mouvement des « Jeunes Bâtisseurs du Mieux Vivre Ensemble ».
Il a expliqué que son objectif était d’accueillir les enfants dans les écoles aussi bien qu’il s’était senti accueilli par les organisateurs de l’évènement.
Le chef adjoint de la police de Cornwall, Vincent Foy, a pour sa part souligné l’importance pour les jeunes de pouvoir réaliser leurs rêves dans un pays sécuritaire.
Il a également rappelé que la diversité et l’inclusion s’inscrivaient dans les stratégies prioritaires de la police de Cornwall qui fait partie, avec 33 organisations locales, de la Coalition Communautaire IDEA, afin de mettre l’équité, la diversité, l’inclusion, l’anti-oppression, la Vérité et la Réconciliation au cœur de leur travail.
Dialogue interculturel avec les jeunes
Lors du dialogue qui s’est ouvert entre les jeunes et le public, les élèves des écoles de la région ont échangé sur leur conception de la discrimination et les stratégies à mettre en place pour lutter contre le racisme.
« Pour arrêter le racisme, il faut apprendre les uns des autres et apprendre de nos cultures et nos différences », a déclaré Soraya.
Selon Hager, la clé reste « l’éducation et l’ouverture d’esprit ».
Gilbert a de son côté expliqué que, d’après lui, tout le monde n’était pas raciste, qu’il y avait des bonnes et des mauvaises personnes partout, mentionnant qu’il connaissait des gens de la communauté noire qui était racistes envers les Blancs.
Le racisme peut concerner tout le monde. C’est individuel. Ça dépend aussi des amis, des parents, des influences. On n’est pas né pas raciste.
Gilbert