On a le choix
Delphine Petitjean
IJL-Réseau.Presse-On a le choix
Rédactrice en chef et journaliste
Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.
On a le choix
Raphaël Machiels
Directeur Technique et Caméraman - Monteur
Raphaël est diplômé en Techniques Cinématographiques et en Développement Web. En Belgique, il a travaillé pour la télévision nationale, ainsi que pour les télévisions locales en tant que caméraman - monteur. Il a aussi oeuvré sur des captations de concerts et d'évènements sportifs. Au Canada, il a travaillé dans le Web avant de co-fonder On a le choix Média.
« Vous êtes capables de tout faire »
L’évènement a commencé avec une intervention de la sénatrice Bernadette Clément, venue raconter son histoire en tant que première mairesse noire de Cornwall.
Cette présentation a été suivie par un cours d’autodéfense, un atelier sur les dangers de l’intelligence artificielle en ligne, et enfin, des policières, pompières et ambulancières de la Ville sont venues présenter leur équipement et parler de leur métier.
« Notre objectif principal est de rappeler aux filles : “Vous êtes capables de tout faire”. On veut juste que les filles s’amusent et qu’elles se rappellent qu’elles sont incroyables ! », a déclaré Karina Poirier, membre de l’Équipe psychosociale et du comité organisateur de la Journée internationale de la fille à Cornwall SDG.
Gérer les traumas
L’évènement avait lieu dans les locaux de l’École secondaire catholique La Citadelle. Une voiture de police, une ambulance et un camion de pompier étaient disposés dans la cour de l’établissement.
Dominique Dufour est psychothérapeute pour le service de police de la Ville de Cornwall. « Nous créons un poste pour servir mieux notre communauté en termes de traumas et les victimes de crimes. »
La professionnelle intervient sur les scènes de crimes pour réduire l’impact en matière trauma, comme dans le cas de trafic humain ou de violence domestique. Elle souligne qu’une sensibilisation accrue autour de la traite des êtres humains et d’autres crimes, a entraîné une augmentation des signalements.
Interrogée sur l’avantage d’être une femme dans sa profession, la psychothérapeute explique : « Pour les femmes victimes de violence, avoir un visage féminin peut être utile d’une certaine façon, en fournissant un certain confort. »
Femmes chez les pompiers
Alex Lalonde et Emily Maclachlam font partie des femmes membres de la caserne de Cornwall.
« Je suis pompière à Cornwall depuis 3 ans. C’est fantastique, j’adore, c’est un super emploi. Tous les jours, c’est quelque chose de différent, tous les appels sont différents, tu ne sais jamais ce que tu vas devoir faire », témoigne Alex Lalonde.
Elle précise que la variété des interventions s’explique par la taille relativement petite de la caserne.
Emily Maclachlam commente : « Ma partie préférée du travail est probablement quand tu es capable d’aider les gens quand ils sont dans leurs pires moments. C’est une bonne sensation, quand tu reviens dans le camion, tout le monde a le moral en hausse. » Ce que sa collègue confirme.
Quant au conseil qu’elle donnerait aux jeunes filles qui voudraient devenir pompières, Alex Lalonde se montre claire : « Allez-y ! Je sais qu’on dit que c’est un travail d’homme, mais non. C’est très plaisant, j’aime ça. » Elle ajoute que les femmes sont aussi fortes que les hommes.
Emily Maclachlam estime même que sa taille est un avantage pour certaines interventions, où elle peut accéder à des endroits plus étroits lorsque c’est nécessaire.
Pour conclure, Alex Lalonde détaille les recommandations et exigences de la profession, qui incluent la maturité et une expérience préalable dans un métier manuel, comme électricien ou plombier. Il est aussi indispensable de suivre une formation au collège des pompiers de l’Ontario, pour obtenir les certifications nécessaires.
Forte impression pour les jeunes
Hager Belmebarki, en 10e année à l’école secondaire publique L’Héritage, se dit très heureuse d’avoir participé à l’évènement : « Ils nous ont vraiment montré le pouvoir des filles et notre potentiel. »
L’étudiante précise que l’atelier d’autodéfense lui a donné envie de poursuivre dans cette discipline.
Je trouve qu’on a tous le pouvoir de faire quelque chose, de provoquer un changement dans le monde, fille ou pas.
Hager Belmebarki