
On a le choix
Delphine Petitjean
IJL-Réseau.Presse-On a le choix
Rédactrice en chef et journaliste
Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.
Projet de longue haleine
Le souper-bénéfice était animé par un orchestre et un encan.
« Le Temple de la renommée fait partie de notre projet du Collectif des arts. Nous sommes toute une équipe, on travaille depuis une dizaine d’années là-dessus. », a expliqué Rose Desnoyers, la présidente du collectif.



Un épicentre
Le centre des arts devrait voir le jour fin 2025, dans le bâtiment de l’ancienne Banque de Montréal, sur la rue Pitt.
« L’édifice prend forme. On commence à voir l’entrée. […] Il va y avoir des conférences ou des pièces de théâtre, à peu près pour 125 personnes, mais aussi, pour donner des leçons, ça va servir à des cours de danse. […] Quand on rentre dans le lobby, ça va être organisé en exposition pour les arts locaux. Le but est d’avoir une place centrale pour les arts en général. […] La Ville va être fière, les gens vont venir d’ailleurs et dire : « C’est bien à Cornwall. » », a expliqué Rose Desnoyers.
Évolution de la communauté
« La programmation va aller chercher les jeunes, ça fait partie du plan. Cornwall était une ville industrielle. Les sports ont toujours été mis en avant et c’est bon, mais il y a des enfants qui vont faire les deux. Et on a une grande population de personnes à la retraite. Dans mon groupe, la moitié était de nouveaux arrivants à Cornwall, alors c’est une façon de rencontrer des gens et ils aiment les arts. On avait une population ancrée dans une façon de faire, il fallait leur montrer qu’il y avait autre chose. », a évoqué la présidente.
La francophonie locale
Au sujet de l’implication majeure des francophones dans le Collectif des arts et à la soirée, Rose Desnoyers précise : « La francophonie était plus sensible aux arts et à la culture. Peut-être en raison du besoin de s’affirmer dans notre langue. On est proches du Québec, on est sensibilisés à tout ce que le Québec peut nous donner. Tu vas avoir le théâtre Aultsville qui va nous donner un film en français par mois. C’est à nous de les appuyer. Le centre des arts, c’est comme un mouvement, ça nous prend de la relève. »
À lire aussi : Les 20 ans de L’Amalgame des arts de la langue française et du théâtre
S’amplifier et s’ancrer
« Nous avons rejoint la Fondation du patrimoine par exemple […] C’était un pas important pour nous de faire rentrer l’art dans toutes les organisations possibles. Pas que les gens n’apprécient pas l’art, mais c’est facile de l’oublier s’il n’est pas devant vous tout le temps. », a expliqué Elaine MacDonald.
Nous avons récolté 1,4 million de dollars pour le bâtiment. Les gens ne le croyaient pas, la Ville était surprise.
Elaine MacDonald
La conseillère municipale et Rose Desnoyers ont toutes deux salué le travail du comité chargé de cette collecte de fonds et plus spécifiquement Katie Burke, maîtresse de cérémonie ce soir-là.