
On a le choix
Delphine Petitjean
Rédactrice en chef et journaliste
Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.
Un rôle majeur
L’histoire de L’homme qui plantait des arbres est émaillée de faits scientifiques. On apprend entre autres que l’expansion agricole est la cause de 70 % de la déforestation mondiale, ou encore, que les arbres jouent un rôle dans la formation des nuages et agissent à la fois comme des éponges et des pompes à eau. Leurs racines attirent l’eau dans le sol lorsqu’il pleut, empêchant les inondations.
Après ce parcours d’une durée de 25 minutes, nous nous sommes intéressés aux autres expositions.

Le panier d’épicerie coûte cher en Arctique
Une exposition spéciale consacrée à l’Arctique a lieu jusqu’en septembre 2027. On y découvre ce qui influence le prix de l’épicerie dans cette zone éloignée. Tout d’abord, la plupart des communautés ne sont approvisionnées qu’une fois l’an par voie maritime, et le reste de l’année par avion. Très peu de localités disposent des infrastructures routières pour les camions.
Il y a également un enjeu de chauffage pour l’entreposage des denrées en raison du climat extrême. Heureusement, des projets communautaires se développent par exemple pour la transmission de connaissances sur les modes de cueillette, de préparation et de préservation des aliments.
Par ailleurs, les aliments du Grand Nord contiennent des polluants venus du monde entier qui tendent à rester en raison de la température froide et d’un ensoleillement limité qui préviennent leur évaporation, mais aussi, du gras des mammifères marins dans lequel ils s’accumulent.
Pollution par le plastique
L’exposition consacrée à l’eau nous apprend qu’on a commencé à utiliser les plastiques en 1948, alors que les contenants Tupperware faisaient leur apparition. Depuis les années 2000, l’industrie a produit 41 milliars de tonnes métriques de plastique. En moyenne, 8 millions de tonnes aboutissent dans l’océan chaque année.
Les tissus synthétiques libèrent des millions de fibres de plastique dans les égouts à chaque lavage. Le sèche-linge envoie dans l’air des fibres de plastique qui se déposent au sol et dans l’eau.
Réensauvagement
Une autre exposition spéciale a lieu jusqu’au 19 octobre. Des artistes du Canada donnent vie au concept de réensauvagement. À travers leurs œuvres, ils mettent en valeur le rôle vital que joue la nature dans nos communautés.
Le réensauvagement est la restauration des environnements naturels afin de les aider à redevenir autonomes. L’objectif est de stimuler la biodiversité, de renforcer les écosystèmes et de créer des paysages prospères et résistants.
Une foule d’autres informations sont disponibles sur l’écologie, les fossiles, les mammifères ou encore les oiseaux. De quoi se donner le goût de retourner au musée pour s’informer.