On a le choix
Delphine Petitjean
IJL-Réseau.Presse-On a le choix
Rédactrice en chef et journaliste
Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.
On a le choix
Raphaël Machiels
Directeur Technique et Caméraman - Monteur
Raphaël est diplômé en Techniques Cinématographiques et en Développement Web. En Belgique, il a travaillé pour la télévision nationale, ainsi que pour les télévisions locales en tant que caméraman - monteur. Il a aussi oeuvré sur des captations de concerts et d'évènements sportifs. Au Canada, il a travaillé dans le Web avant de co-fonder On a le choix Média.
Un voyage au cœur des origines de l’Ontario
Le Musée des pionniers de Glengarry témoigne de l’histoire celte en Ontario, au début du 19e siècle. À cette époque, des immigrants écossais et des loyalistes de l’Empire-Uni sont arrivés dans la région en quête d’une vie nouvelle.
« Le musée est ici depuis 1962. Ça a beaucoup grandi. Au début, c’était juste un bâtiment. Maintenant, nous avons 11 bâtiments patrimoniaux en rondins et à ossature bois. Il y a une école à classe unique, des granges, un atelier de forgeron, une cabane de trappeurs, un espace où nous stockons les objets, etc. », a expliqué Jennifer Black, la curatrice.
La vie des pionniers, la culture écossaise et l’agriculture sont les thèmes principaux des collections. « Il y a beaucoup d’objets dont les gens sont souvent surpris. C’est presque légendaire. », a précisé Jennifer Black.
Projet communautaire
Le musée est profondément ancré dans la communauté. Son existence repose sur l’implication active de bénévoles, d’historiens locaux, et de familles qui ont à cœur de préserver et de partager leur patrimoine.
« Je suis la seule employée à temps plein ici, mais nous avons du personnel saisonnier quand nous sommes ouverts. Nous avons aussi différents évènements en dehors de la haute saison, comme le marché de Noël. Il y a plus de 150 volontaires de différents comités qui font des choses pour aider à l’exploitation. », a mentionné la curatrice.
Économie locale
Le lieu représente un moteur économique important. Lors du marché de Noël le 30 novembre dernier, différents entrepreneurs de la région avaient répondu à l’appel.
« Les gens supportent beaucoup les marchés locaux, même si on est dans un petit coin ici, à Dunvegan. Il y a beaucoup d’artisans et de créativité dans le coin, donc, c’est toujours stimulant et intéressant. », a expliqué Colette Lamarche, propriétaire d’une ferme d’alpagas à Apple Hill, venue vendre ses produits ce jour-là.
« Je reçois des groupes d’écoles, des groupes d’adultes aussi et je fais une présentation sur l’alpaga, ses caractéristiques et son élevage. », a-t-elle ajouté.
Jennifer Black a quant à elle souligné l’aspect unique des infrastructures. « Nous avons aussi la vieille taverne qui a été construite ici même, dans les années 1840. Nous avons toujours la licence du bar pour nos plus gros évènements. C’est un des plus vieux bars en opération continue dans l’Est ontarien. Le musée ajoute du tourisme à la région, quelque chose pour les membres de la communauté. Ils viennent profiter de cet espace et l’utilisent pour des choses comme le marché de Noël ou des ateliers. », a-t-elle conclu.
C’est un lieu social, très actif. Ce n’est pas stagnant, il y a toujours quelque chose qui se passe.
Jennifer Black