
On a le choix
Delphine Petitjean
IJL-Réseau.Presse-On a le choix
Rédactrice en chef et journaliste
Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.
Rompre avec la stigmatisation
L’évènement, qui s’est tenu au Théâtre Aultsville, était financé par le programme de subvention municipale de la Ville de Cornwall. Des jeux interactifs, des conférences éducatives, une animation musicale et des informations sur les ressources locales en santé mentale étaient offerts.
500 étudiants des écoles secondaires de la région de Stormont Dundas & Glengarry et Prescott Russel avaient fait le déplacement.

Approche Jack.org
Les conférenciers faisaient notamment partie du programme Jack.org, qui propose des présentations sur la santé mentale animées par de jeunes formés pour faire de la sensibilisation. Grâce à leur témoignage personnel, ils rendent l’information plus accessible et compréhensible. La conférence principale vise à déconstruire les préjugés et à encourager des échanges ouverts. Les jeunes abordent les bases des enjeux liés à la santé mentale : comment en reconnaître les signes, demander de l’aide, et adopter des stratégies pour entretenir son bien-être.

« Je faisais toutes ces choses parce que je les aimais, mais à un point, j’ai perdu la joie ». Pendant longtemps, Mercy a voulu se forcer à continuer ses activités avant de réaliser qu’elle devait ralentir et demander de l’aide.
Constat sur la santé mentale des jeunes
Selon les données communiquées par l’ACMS, entre 2019 et 2023, les filles âgées de 16 à 21 ans étaient spécialement affectées par les problèmes de santé mentale. En effet, 33 % se déclaraient en mauvaise santé mentale comparé à 19 % pour la population masculine.
On apprend également qu’en 2024, presqu’un quart des hospitalisations des jeunes de 5 à 24 ans était dû à des enjeux de santé mentale.
Enfin, la même année, 60 % des Canadiens de 18 à 24 ans ne pouvaient pas se payer les soins dont ils avaient besoin.
L’évènement a permis aux participants de repartir avec des outils pour mieux affronter le problème.