On a le choix
Delphine Petitjean
IJL-Réseau.Presse-On a le choix
Rédactrice en chef et journaliste
Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.
On a le choix
Raphaël Machiels
Directeur Technique et Caméraman - Monteur
Raphaël est diplômé en Techniques Cinématographiques et en Développement Web. En Belgique, il a travaillé pour la télévision nationale, ainsi que pour les télévisions locales en tant que caméraman - monteur. Il a aussi oeuvré sur des captations de concerts et d'évènements sportifs. Au Canada, il a travaillé dans le Web avant de co-fonder On a le choix Média.
« J’ai tout perdu »
Stephen Douris est un ancien camionneur, très actif dans la sensibilisation à la santé mentale. « Je travaillais de 5 heures du matin à minuit, 7 jours par semaine. Après 5 ans, j’ai été millionnaire, j’ai gagné tout l’argent que je voulais, mais j’ai fait une grande chute, j’ai tout perdu. », a expliqué le co-fondateur du groupe de soutien K’Homme’Unique.
Ma génération, on n’avait pas le droit de parler, on n’avait pas le droit de dire : « Ça marche mal. »
Stephen Douris - 75 ans
Expliquant son parcours personnel par une difficulté à faire confiance aux autres, il s’est dit content que les jeunes d’aujourd’hui soient capables de demander de l’aide.
Un groupe de soutien pour hommes qui se développe
Ivan Labelle, 62 ans, a co-fondé K’Homme’Unique avec Stephen Douris.
« J’ai travaillé pour Nouvel Horizon, un groupe pour les hommes accusés de violence domestique. Malgré ce qu’ils avaient fait, j’ai vu qu’il y avait des lacunes au niveau des services. Souvent, ils demandaient de l’aide pour gérer leur colère et on n’avait rien à leur offrir. », a-t-il précisé.
Avec les années, le groupe K’Homme’Unique est donc devenu populaire.
« Il y a au-delà de 150 personnes qui ont poussé notre porte. », a expliqué Ivan Labelle, insistant sur la force du groupe pour s’identifier aux autres et briser l’isolement.
Une stigmatisation persistante
Ryan Forsyth a 32 ans. Il représentait la génération Y dans le panel de discussion. « Ce que je veux explorer, c’est que beaucoup d’hommes ne savent pas communiquer et nous pouvons arrêter ce comportement grâce à l’empathie. », a-t-il précisé.
Le millénial estime qu’il existe toujours une stigmatisation autour de la santé mentale masculine au sein de sa génération. « Nous avons parlé du fait que beaucoup de milléniaux n’ont jamais vu leur père pleurer ou montrer une émotion autre que la colère. », a-t-il expliqué.
« Des évènements comme ceux-ci m’inspirent et me donnent beaucoup d’espoir. », a-t-il conclu.
L’influence des réseaux sociaux
Alexander Moussa, un étudiant de 16 ans de la région, avait également répondu présent à l’invitation des organisateurs.
« Pour ma génération, j’ai mis l’emphase sur les réseaux sociaux et les téléphones parce que depuis la Covid, il y a beaucoup de déconnexion entre les jeunes. », a précisé le jeune homme.
« C’est une sorte d’arme à double tranchant parce que c’est un bon outil pour informer les gens à travers le monde sur des sujets qui nécessitent plus de sensibilisation, mais en même temps, c’est dommageable d’être aspiré par l’idée que les réseaux sociaux sont une très grande partie de notre vie. », a-t-il souligné.
Le représentant de la génération Z a évoqué la difficulté de faire des rencontres amoureuses en ligne. « J’ai appris à avoir un équilibre dans ma vie où j’utilise les médias sociaux pour leur but de se connecter avec les gens et puis je les laisse là. », a-t-il conclu.