On a le choix
Delphine Petitjean
Rédactrice en chef et journaliste
Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.
On a le choix
Raphaël Machiels
Directeur Technique et Caméraman - Monteur
Raphaël est diplômé en Techniques Cinématographiques et en Développement Web. En Belgique, il a travaillé pour la télévision nationale, ainsi que pour les télévisions locales en tant que caméraman - monteur. Il a aussi oeuvré sur des captations de concerts et d'évènements sportifs. Au Canada, il a travaillé dans le Web avant de co-fonder On a le choix Média.
Vouloir autre chose
Jessie est née dans un milieu pauvre, mais elle ne l’a pas compris tout de suite.
« J’ai vécu une très belle enfance, mais en grandissant, je me suis rendu compte que je vivais avec beaucoup de désavantages, comparé à d’autres parties de la société. Je voulais autre chose, je ne voulais pas vivre comme j’avais vécu mon enfance. Je ne savais pas encore quel était le chemin correct, ce que je devais faire, mais j’ai essayé de faire ce qu’il fallait à ce moment-là.», se souvient-elle.
Jessie a décroché un diplôme universitaire en commerce international et avec son mari, il se sont finalement construit une situation confortable au Mexique.
Hermoso Mexico
Il y a trois ans, le couple a décidé de venir au Canada pour offrir à ses enfants plus de sécurité. « Au Mexique, on devait les emmener partout dans leurs déplacements et ici, ils peuvent se promener seuls en rue.», explique Jessie.
Comme la plupart des immigrants, elle est positive par rapport à sa société d’accueil, mais elle insiste sur les ressources de sa terre de naissance. Je sais qu’elle a raison.
Culture, Histoire, gastronomie et sens de la fête, sur certains points, la patrie de Frida Kahlo n’a rien à envier au « premier monde », comme dirait Jessie. Mais ce qui manque surtout à l’immigrante, c’est sa famille.
Dans ses bagages
Jessie a emmené avec elle ses rêves et son envie de vivre différemment. «Je me vois aussi ailleurs. Où ? Je ne sais pas. J’aime beaucoup le changement. » Elle dit chercher toujours l’endroit parfait. Je l’interroge alors sur sa capacité à profiter du moment présent. Elle marque une pause… « Je me rends compte que le bonheur n’est pas un objectif, c’est tout ce que l’on vit. J’ai tout ce que je veux, tout ce dont j’ai besoin et oui, je me sens heureuse. »
Une société inclusive
Jessie n’a pas de regret face à son parcours. « Je crois que je referais ma vie exactement de la même manière. ».
Elle me donne sa définition d’une société inclusive : « Ça tourne beaucoup autour du respect. Je crois qu’une société inclusive, ce serait accepter les différences qu’il y a dans la société. Tu n’as pas nécessairement à en faire partie ou sympathiser, mais avoir l’esprit ouvert. »
Celle qui posera un jour ses bagages au Canada, au Mexique ou ailleurs, souhaite que les gens prennent conscience que tout est possible et qu’on peut sortir de son milieu ou d’une façon de vivre qui ne nous convient pas.
Je voudrais qu’on se souvienne de moi comme d’une femme courageuse qui a osé.
Jessica Castelan
2 réflexions sur “LES FABULEUX ANONYMES : Jessie – NÉE QUELQUE PART”
That’s a very good story and we are glad they chose Cornwall to live in.
Thank you Sue 🙂