Nos lits brûlent !

Le clip prête à sourire parce qu’il a mal vieilli, mais le message n’a pas pris une ride. La première fois que j’ai écouté cette chanson, j’avais 25 ans et une pratique de l’anglais insuffisante pour m’intéresser aux paroles. Pourtant, déjà, l’inquiétude fusait dans le texte.
Soleil au travers d'un arbre

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Delphine Petitjean - Rédactrice en chef

On a le choix

Delphine Petitjean
Rédactrice en chef et journaliste

Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.

Rendre aux premiers peuples

Comment pouvons-nous danser pendant que notre Terre tourne ?
Comment pouvons-nous dormir pendant que nos lits brûlent ?
Le temps est venu de dire que c'est juste, de payer le loyer, de payer notre part...

Beds Are Burning est une chanson du groupe australien Midnight Oil. C’est un titre politique, qui réclame la restitution de leurs terres natales aux aborigènes Pintupi, colonisées auparavant par les Britanniques. Le texte évoque aussi l’urgence de prendre conscience de l’impact des activités humaines sur la planète.

Engagement politique

Le chanteur du groupe, Peter Garett, a toujours été engagé politiquement. Il quitte d’ailleurs la musique en 2002 pour rejoindre les rangs du parti travailliste. Entre 2007 et 2010, il devient ministre de l’Environnement, du Patrimoine et des Arts.

En 2009, Beds are burning est distribué gratuitement afin de promouvoir les discussions sur les changements climatiques lors du Sommet des Nations Unies de Copenhague. Face à la persistance des climatosceptiques comme Donald Trump, ce morceau a une résonance encore aujourd’hui.

Un geste à la fois

Le groupe avait de bonnes raisons de s’inquiéter, car il y a des endroits en Australie qui se situent sous un énorme trou dans la couche d’ozone. Les rayons ultraviolets y brûlent pendant une longue période de l’année. Au début des années 2000, un ami expatrié là-bas nous racontait déjà qu’il était trop dangereux de sortir entre 12h et 14h.

Les grands pollueurs sont évidemment ceux qui ont le moins de remise en question et on sait que notre petit compost n’a pas tellement de poids face au saccage des groupes pétroliers ou autre, mais la sensibilisation, c’est la prise de conscience. Alors, pourquoi pas ? Recycler au lieu de surconsommer sans réfléchir, c’est déjà un pas important.

Bonne écoute !

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2 réflexions sur “Nos lits brûlent !”

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