On a le choix
Delphine Petitjean
IJL-Réseau.Presse-On a le choix
Rédactrice en chef et journaliste
Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.
On a le choix
Raphaël Machiels
Directeur Technique et Caméraman - Monteur
Raphaël est diplômé en Techniques Cinématographiques et en Développement Web. En Belgique, il a travaillé pour la télévision nationale, ainsi que pour les télévisions locales en tant que caméraman - monteur. Il a aussi oeuvré sur des captations de concerts et d'évènements sportifs. Au Canada, il a travaillé dans le Web avant de co-fonder On a le choix Média.
Des conditions de vie difficiles pour les détenus
Ce qui impressionne avant tout dans ce lieu historique, c’est d’imaginer les exécutions par pendaison qui s’y sont déroulées et dont on peut encore voir les vestiges. Active de 1883 à 2002, la bâtisse a abrité les pires repris de justice, notamment des membres du groupe de motards des Hells Angels. Elle a aussi fait office d’asile.
Conçue pour accueillir 35 détenus, la surpopulation carcérale se révèle un problème à certaines périodes et rend les conditions de vie extrêmement difficiles. De plus, tout le monde cohabite sans distinction de sexe, jusqu’en 1990, où une cellule pour femmes est construite. Outre les exécutions, certains se suicident ou sont victimes d’actes de violence. Si quelqu’un décède et que la famille ne réclame pas le corps, il est enterré sur place, dans la cour d’exercice.
Près de 600 visiteurs
Abe et Janet Douma, originaires de la région, ont participé aux portes ouvertes pour la première fois. Ils étaient intéressés à l’idée de découvrir les conditions de vie des détenus à l’époque. Ils envisagent de revenir pour un tour guidé.
Les légendes entourant la prison intriguent : « Beaucoup de personnes pensent que c’est hanté. Nous avons des visiteurs qui viennent ici et donnent chacun leur version. C’est une des plus vieilles prisons en Ontario. C’est un endroit chargé d’Histoire. Ça vaut vraiment une visite », remarque Andrew Baggs, étudiant ambassadeur pour SDG Comtés Tourisme qui travaille à la prison pour l’été.
Interrogé sur l’évènement, Cory Hagen, coordonnateur du tourisme pour les services de planification et de développement économique des comtés SDG s’est montré très optimiste quant à la participation du public : « Dans l’ensemble, ce fut un excellent week-end, avec des visiteurs locaux et étrangers. Pendant la fin de semaine, nous avons vu près de 600 personnes franchir nos portes, ce qui en fait l’un de nos événements portes ouvertes les plus réussis à la prison, à ce jour ! »
La prison embauche
Tourisme Comtés SDG embauche cinq étudiants pour la saison estivale à la prison, signale au passage Cory Hagen. Pour lui, ces postes offrent l’opportunité d’acquérir des compétences diverses qui sont transférables dans la vie quotidienne. « Non seulement les étudiants dirigent la prison, mais ils sont également fortement impliqués dans les événements communautaires de notre très vaste région. »
Investigation paranormale et historique
la prison historique de Cornwall reste aussi tout au long de l’année une attraction de choix pour les amateurs d’émotions fortes. Elle propose notamment des célébrations spéciales pour l’Halloween et des activités d’investigation paranormale, ainsi que des visites de nuit.
Le lieu revêt également un intérêt éducatif pour les groupes scolaires. Les élèves de la 4ème à la 12ème année ont l’occasion d’en apprendre plus sur le rôle du gouvernement, le système pénal au Canada, l’histoire politique de la région de Stormont Dundas et Glengarry, mais aussi, sur l’évolution de la société et l’appareil juridique canadien.