On a le choix
Delphine Petitjean
IJL-Réseau.Presse-On a le choix
Rédactrice en chef et journaliste
Delphine est diplômée en études de la communication et des médias ainsi qu'en rédaction web et enseignement. Elle a débuté en presse écrite en Belgique, puis s'est dirigée vers le domaine de l'insertion professionnelle et de la formation. Au Canada, elle a été chargée de projet, a eu quelques collaborations en rédaction, avant de se former à la réalisation documentaire et de co-fonder On a le choix Média.
On a le choix
Raphaël Machiels
Directeur Technique et Caméraman - Monteur
Raphaël est diplômé en Techniques Cinématographiques et en Développement Web. En Belgique, il a travaillé pour la télévision nationale, ainsi que pour les télévisions locales en tant que caméraman - monteur. Il a aussi oeuvré sur des captations de concerts et d'évènements sportifs. Au Canada, il a travaillé dans le Web avant de co-fonder On a le choix Média.
L’économie au cœur du message
Durant sa campagne, le candidat gagnant a évoqué les 2 millions de Canadiens qui utilisent les banques alimentaires chaque mois. Une réalité qui se fait sentir au centre Agape de Cornwall puisque l’organisme dessert plus spécifiquement 3500 personnes mensuellement.
Le conservateur a aussi remis en question le travail des libéraux, notamment en ce qui a trait à l’élimination de la taxe carbone.
Eric Duncan a par ailleurs misé sur une plus grande participation des jeunes électeurs qui attendent des solutions par rapport logement et l’accessibilité financière. Il a proposé une réduction d’impôt sur le revenu et la suppression de la TPS pour les maisons neuves de moins de 1,3 million de dollars.
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Accès à la propriété
Le 28 avril, les électeurs venus voter au centre Benson de Cornwall ont effectivement relayé des préoccupations quant au coût de la vie et l’accessibilité à la propriété.
Michaela Smith est une professionnelle de la santé de 27 ans.
« J’ai voté pour le même parti (conservateur), mais mon pourcentage de conviction a probablement changé. C’était 100 % à la dernière élection. Cette fois, j’étais plus hésitante. […] Je travaille 90 heures par semaine et je ne peux pas me permettre d’acheter une maison, donc c’est un problème. J’ai un diplôme et je ne suis pas capable de survivre. C’est dur. […] Je pense à mes amis et ma génération et même si nous avons voté différemment, nous avons tous ces difficultés. Comment vont-ils faire attention à nous ?
Jordan Cafferty, un autre résident de Cornwall âgé de 28 ans, est dans le même état d’esprit. Le jeune homme n’a pas souhaité dévoiler son vote, mais a indiqué avoir changé de bord politique par rapport à la dernière élection.
« De nos jours, c’est difficile d’être totalement convaincu parce qu’il semble que quand on en arrive au point d’être totalement convaincu, on est simplement pris dans une boucle et tout bascule. J’espère que la personne pour qui j’ai voté va faire ce qu’elle a dit pour le pays. C’est tout ce que je peux dire, c’est juste de l’espoir. », a-t-il expliqué.
Écologie et climat social
Marc Bisson est le directeur du Centre de santé communautaire de l’Estrie. « Je m’attends à avoir un leader qui va défendre le Canada devant ce qui se passe aux États-Unis, mais qui va aussi garder les priorités au niveau de l’environnement, de la santé, du filet social. », a‑t‑il précisé.
Erin Baillie s’inquiète quant à elle de la division du pays.
« Je sais qu’on est dans une communauté assez traditionnelle et qui a aussi beaucoup de désespoir ou de mépris face au premier ministre qui a été au pouvoir les deux derniers termes, mais je souhaite qu’on puisse se rassembler un peu. Surtout avec les enjeux de ce qui se passe aux États-Unis. Ça nous touche. Ce sont des façons de diviser les gens qui commencent à découler ici et je trouve que ça ne reflète pas nos valeurs en tant que Canadiens. J’espère que les résultats des élections feront en sorte qu’on ne sera pas davantage divisés dans nos convictions. », a insisté cette enseignante de l’école secondaire L’Héritage.
